Assurance-vie : notre guide complet 2025

L’assurance-vie est une enveloppe d’investissement incontournable, aussi bien pour épargner que pour faire fructifier son capital dans un cadre fiscal avantageux.

C’est d’ailleurs le placement préféré des Français, avec près de 1 900 milliards d’euros d’encours, soit trois fois plus que le livret A.

Pourtant, malgré son succès indiscutable, l’assurance-vie reste mal comprise pour un grand nombre de personnes. Son nom trompeur laisse croire qu’il s’agit uniquement d’une protection en cas de décès, alors qu’il s’agit avant tout d’un outil d’épargne souple et performant à long terme, offrant une grande liberté de gestion et des opportunités adaptées à tous les profils d’investisseurs, débutant comme expérimenté.

Avec une fiscalité très attractive, en cas de rachat (retrait) et en cas de succession, et la possibilité de diversifier son patrimoine entre des placements sécurisés et des supports plus dynamiques, l’assurance-vie est un levier puissant pour préparer l’avenir et répondre à de nombreux objectifs de vie.

Investee vous explique son fonctionnement, ses avantages, et les erreurs à éviter pour en tirer le meilleur parti.

Et si vous êtes prêt à franchir le pas, découvrez notre sélection des meilleures assurances-vie du moment pour optimiser votre épargne dès maintenant.

Tentons à notre niveau de tordre le cou à quelques idées reçues courantes qui freinent encore certains d’entre vous à passer à l’action.

L’assurance-vie n’est pas une assurance décès

Contrairement à ce que son nom peut laisser penser, l’assurance-vie n’a rien à voir avec une assurance décès.

L’assurance décès est un contrat de prévoyance, qui, en échange d’un versement mensuel ou trimestriel, verse un capital ou une rente aux bénéficiaires désignés uniquement en cas de décès de l’assuré pendant la durée du contrat.

Avec l’assurance-vie, l’argent n’est jamais à fond perdu, mais le capital versé se valorise dans le temps. Vous restez libre de gérer votre épargne comme bon vous semble.

L’argent n’est pas bloqué

Vous pouvez effectuer un retrait à tout moment, même avant le 8ᵉ anniversaire du contrat, sans entraîner sa fermeture.

Contrairement à certains placements, aucune durée minimale n’est imposée pour accéder à votre capital. L’horizon de 8 ans concerne uniquement la fiscalité !

Il est vraiment toujours possible de reprendre son argent, que ce soit par des retraits partiels (rachat partiel) ou par un retrait total (rachat total en une seule fois, ce qui met alors un terme au contrat).

Il est d’ailleurs possible de mettre en place des rachats programmés mensuels, trimestriels ou semestriels, pour générer des revenus complémentaires.

C’est à la carte, mais l’argent n’est pas bloqué.

Et si un conseiller vous affirme que l’argent est bloqué, reprenez vos fonds et fuyez !

Le capital n’est pas taxé

Lors d’un retrait sur un contrat d’assurance-vie, seules les plus-values générées par votre contrat sont imposées. 

Vous pouvez détenir autant de contrats d’assurance-vie que vous le souhaitez

Contrairement à un Plan d’Épargne en Actions (PEA), limité à un seul contrat par personne, il n’existe aucune restriction sur le nombre d’assurances-vie que vous pouvez ouvrir, tout comme les Comptes-Titres Ordinaires (CTO) ou encore les Plans d’Épargne Retraite (PER).

Ouvrir plusieurs contrats peut vous permettre de :

✔️ Diversifier ses investissements en choisissant des contrats avec des supports différents.

✔️ Optimiser la fiscalité en structurant ses rachats et transmissions de manière stratégique.

✔️ Profiter des meilleures offres en sélectionnant un contrat en gestion libre et un contrat en gestion pilotée. Découvrez notre sélection des meilleurs contrats d’assurances-vie en gestion libre et des meilleurs contrats d’assurance-vie en gestion pilotée.

Dans un contrat en gestion libre, vous restez maître des décisions : c’est vous qui choisissez sur quels types de supports vous souhaitez investir (fonds euros, fonds monétaires, fonds obligataires, fonds actions). Vous êtes seul décisionnaire, ou accompagné par votre conseiller bancaire ou votre conseiller en gestion de patrimoine indépendant.

En gestion pilotée, également appelée gestion déléguée ou gestion sous mandat, vous confiez la prise de décision à des professionnels. Il existe autant de termes marketing différents pour désigner la gestion conseillée qu’il n’y a d’établissements financiers sur la place !

L’assurance-vie n’a pas de plafond

Contrairement à une idée reçue, l’assurance-vie ne comporte aucun plafond de versement.

Le seuil de 152 500 €, souvent évoqué, concerne uniquement l’exonération fiscale en cas de succession, et seulement pour les primes versées avant les 70 ans de l’assuré.

Bien sûr, cet abattement de 152 500 € par bénéficiaire avant 70 ans s’applique tous contrats confondus. Sinon, il suffirait d’ouvrir autant de contrats que nécessaire pour transmettre sans impôts, ce qui n’est évidemment pas le cas.

Il est donc tout à fait possible de verser plusieurs millions d’euros sur un seul et même contrat d’assurance-vie.

Certains évoquent également la garantie des dépôts de 70 000 €. Mais attention : c’est encore autre chose.
La garantie des dépôts est un mécanisme de sécurité bancaire, qui protège vos dépôts en cas de défaillance de la compagnie d’assurance ou de la banque dépositaire, dans la limite de 70 000 € par assureur et par assuré. Cela ne limite donc ni vos versements ni vos droits en assurance-vie, mais définit la somme garantie en cas de faillite de l’établissement.

Enfin, il est toujours judicieux de réfléchir à la diversification entre plusieurs assureurs (et non simplement entre plusieurs distributeurs ou courtiers). En effet, vous pouvez parfaitement passer par le même courtier ou distributeur (qu’il s’agisse d’un conseiller en gestion de patrimoine indépendant (CGPI) ou d’une banque) et ouvrir des contrats auprès de plusieurs assureurs partenaires. À l’inverse, vous pouvez aussi solliciter plusieurs courtiers ou distributeurs différents, mais souscrire en réalité à des contrats relevant du même assureur. Ce sont donc bien les assureurs qu’il faut diversifier, et pas seulement les intermédiaires commerciaux qui distribuent leurs contrats.

Par exemple, en passant par un même courtier comme Linxea, il est possible d’ouvrir des contrats auprès de plusieurs assureurs différents, ce qui permet de diversifier ses risques tout en restant chez un interlocuteur unique. Vous pouvez ainsi souscrire :

Ces quatre contrats, bien qu’accessibles via le même courtier, sont chacun gérés par un assureur distinct, ce qui permet d’améliorer la sécurité de votre épargne tout en profitant des avantages propres à chaque partenaire.

Assurance vie

L’assurance-vie, ça rapporte rien

Chez Investee, on aime bien rappeler une règle de base : ne confondez pas l’enveloppe d’investissement et les supports d’investissement.

L’assurance-vie, par exemple, est avant tout un cadre fiscal avantageux, pas un placement en soi. Elle vous offre la possibilité d’investir dans différents supports, comme les célèbres fonds en euros ou les unités de compte.

Les fonds en euros séduisent par leur sécurité du capital, mais offrent en contrepartie des rendements modérés.

À l’inverse, les unités de compte permettent d’aller chercher des performances plus ambitieuses, mais elles restent exposées aux fluctuations des marchés.

En réalité, le rendement de votre assurance-vie dépend essentiellement des supports que vous choisissez.

C’est pourquoi il est crucial de bien sélectionner l’assureur qui gère votre contrat et de vérifier la qualité de sa gestion du fonds euros. Ce n’est pas toujours évident, et nous consacrerons bientôt un article complet à la gestion des fonds euros par les assureurs, pour vous aider à y voir clair.

Du côté des unités de compte, la vigilance est encore plus de mise. Prenez le temps d’analyser vos contrats d’assurance-vie et de passer en revue les performances des fonds proposés, souvent des OPCVM gérés activement par des sociétés de gestion.

Or, ces dernières années, il faut être honnête : rares sont les gérants actifs qui parviennent à battre leur benchmark. C’est pourquoi, chez Investee, nous vous encourageons à envisager la gestion passive, qui consiste à répliquer un indice de marché plutôt que de chercher à le battre.

Ces fonds indiciels, appelés aussi ETF ou trackers, vous permettront de vous exposer aux marchés à moindre coût, avec des frais réduits et une stratégie plus simple à suivre sur le long terme.

L’assurance-vie, c’est pour les riches

Au contraire, l’assurance-vie est accessible à tous, quel que soit le montant investi.

Oubliez l’idée reçue selon laquelle il faudrait être fortuné pour en profiter. Rien n’est plus faux. Vous pouvez ouvrir un contrat d’assurance-vie avec seulement quelques dizaines d’euros et commencer à faire croître votre épargne dès aujourd’hui.

Mieux encore, il est possible d’alimenter votre contrat progressivement, à votre rythme, grâce à des versements programmés mensuels ou trimestriels. Cette approche vous permet d’investir selon vos capacités financières, sans pression, tout en instaurant une habitude d’épargne régulière et efficace.

À titre d’exemple : chez Linxea, les versements programmés sont disponibles à partir de 25 €/mois seulement, avec une ouverture possible dès 100 €.

Chez Yomoni, vous pouvez démarrer avec des versements programmés dès 50 €/mois, et un montant d’ouverture à partir de 1 000 €.

L’assurance-vie, c’est risqué

Là encore, le niveau de risque d’une assurance-vie dépend avant tout des supports choisis.

Un contrat investi uniquement en fonds en euros offre une sécurité totale du capital, tandis qu’une épargne placée en unités de compte est exposée aux fluctuations des marchés.

Mais attention, même parmi les unités de compte, il existe une large gamme de supports, du moins risqué au plus risqué. Par exemple, les fonds monétaires représentent la catégorie la plus prudente, alors que les fonds actions sont les plus dynamiques (et donc plus volatils).

En réalité, le plus important est que l’allocation choisie corresponde à votre profil investisseur, à votre horizon d’investissement (c’est-à-dire votre durée prévue) et à vos objectifs financiers.

Si ces trois éléments sont bien définis et cohérents, alors l’assurance-vie ne sera pas perçue comme un produit risqué en soi. Encore une fois, ce n’est pas l’assurance-vie qui est risquée, mais ce que vous mettez dedans qui peut l’être.

En diversifiant intelligemment vos investissements et en adoptant une stratégie adaptée, vous pouvez optimiser votre rendement, maîtriser votre risque, et lisser les variations grâce à un horizon de placement suffisamment long.

L’assurance-vie n’est plus intéressant après 70 ans

Même après 70 ans, l’assurance-vie reste un excellent outil pour organiser la transmission de votre patrimoine.

En effet, vous bénéficiez toujours d’un abattement spécifique de 30 500 € sur les primes versées après 70 ans.

Et ce n’est pas tout : les intérêts générés sur ces primes restent totalement exonérés de droits de succession, ce qui permet d’optimiser la transmission de votre capital à vos bénéficiaires.

Alors oui, l’assurance-vie est peut-être un peu moins avantageuse qu’avant vos 70 ans, mais elle garde de vrais atouts pour votre stratégie patrimoniale.

Profiter d’un abattement supplémentaire, c’est toujours bon à prendre, et cela peut parfaitement compléter d’autres dispositifs de transmission tout en conservant une épargne souple et disponible.

Chez Investee, on vous le répète : l’assurance-vie ne perd pas son intérêt après 70 ans, elle continue de cochez des cases clés dans votre stratégie patrimoniale.

Les bonnes raisons et les avantages d’ouvrir un contrat d’assurance-vie

Une épargne flexible et à son rythme

Après un versement initial à l’ouverture, vous avez la liberté d’effectuer des versements complémentaires, ponctuels ou programmés, sans limite de montant.

Vous pouvez également retirer tout ou partie de votre épargne via une demande de rachat, selon vos besoins.

L’assurance-vie s’adapte à toutes vos projets, quel que soit votre horizon :

✔️ À court terme → Une épargne de précaution toujours disponible.

✔️ À moyen terme → Financer un projet immobilier, professionnel ou personnel.

✔️ À long terme → Se constituer un capital, préparer sa retraite ou transmettre un patrimoine.

Un large choix d’investissements adapté à votre profil

Avec l’assurance-vie, vous accédez à une multitude de supports d’investissement, adaptés à votre profil et à vos objectifs.

Elle propose principalement deux grandes familles de supports :

✔️ Fonds en eurosCapital garanti, avec un rendement sécurisé et stable, idéal pour les profils prudents.

✔️ Unités de compte (UC)Actions, obligations, SCPI, ETF : ces supports offrent un potentiel de performance plus élevé, mais sont soumis aux fluctuations des marchés financiers.

À cela s’ajoute le choix entre deux modes de gestion :

✔️ Gestion libre → Vous prenez en main vos investissements et choisissez vous-même vos supports, en toute autonomie.

✔️ Gestion pilotée → Vous déléguez la gestion de votre épargne à des experts, qui sélectionnent et ajustent les supports pour vous, en fonction de votre profil de risque.

La gestion pilotée est proposée par des acteurs spécialisés comme Yomoni, Nalo ou Mon Petit Placement, pour ne citer qu’eux.

Mention spéciale à Goodvest, qui se distingue par son approche en investissement responsable et son travail considérable sur les critères ESG. Goodvest qui propose une déclinaison claire de 5 profils de gestion, du plus prudent au plus audacieux : prudent, modéré, volontaire, ambitieux, audacieux. Vous l’aurez compris : plus le profil est dynamique, plus le potentiel de performance est élevé… et plus le risque l’est aussi.

Si l’investissement responsable vous parle et résonne avec vos valeurs, alors Goodvest est fait pour vous : une solution cohérente pour donner du sens à votre épargne.

Assurance vie

Une fiscalité optimisée pour maximiser votre capital

L’assurance-vie repose sur le principe de la capitalisation : tant que vous ne retirez pas votre argent, aucun impôt n’est dû. Cela vous permet de faire croître votre épargne sans frottement fiscal, optimisant ainsi le rendement sur le long terme.

C’est la fameuse magie des intérêts composés : vos intérêts génèrent eux-mêmes des intérêts, ce qui accélère la croissance de votre capital. Plus votre horizon d’investissement est long, plus cet effet est puissant.

💡 Un atout majeur : les arbitrages entre supports au sein du contrat sont eux aussi exonérés d’impôt. Vous pouvez donc ajuster votre portefeuille librement, sans contrainte fiscale, en fonction des opportunités et de l’évolution des marchés.

Là encore, nous vous recommandons de privilégier des assurances-vie en ligne, qui proposent généralement des arbitrages gratuits. À l’inverse, de nombreuses banques traditionnelles, banques privées de réseaux ou même certains CGPI se contentent de vous « offrir » un arbitrage gratuit par an, puis vous facturent les suivants jusqu’à 0,50 %.

Privilégiez vos propres intérêts financiers : ces 0,50 % économisés en passant par des courtiers en ligne sont toujours bons à prendre et améliorent votre performance nette sur le long terme.

Enfin, après 8 ans, vous profitez d’une fiscalité allégée, avec un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule et 9 200 € pour un couple, sur les gains retirés.

Un outil puissant pour anticiper sa retraite

L’assurance-vie est un levier stratégique pour se constituer un complément de revenus une fois à la retraite. Elle fait partie des piliers incontournables pour préparer sereinement l’avenir, tout en restant souple et adaptable à vos besoins. Vous pouvez notamment :

✔️ Accumuler du capital sans impôt tant que vous ne procédez à aucun retrait, grâce au principe de la capitalisation.

✔️ Choisir des supports adaptés à votre horizon de placement : en sécurisant progressivement vos investissements à l’approche de la retraite, vous limitez votre exposition aux risques.

✔️ Mettre en place des rachats programmés pour transformer votre épargne en un revenu régulier une fois à la retraite.

Au même titre que l’immobilier physique, via l’investissement locatif, ou que la pierre-papier, via la souscription de parts de SCPI, l’assurance-vie est un excellent outil pour préparer sa retraite.

Et au même titre que le Plan Épargne Retraite (PER), qui est un produit spécifiquement dédié à la retraite, elle a également un rôle considérable à jouer… et parfois même plus avantageux que le PER selon votre tranche marginale d’imposition.

Il est donc essentiel de faire vos calculs et de comparer les différentes solutions en fonction de votre situation personnelle. La bonne nouvelle ? La plupart des sites des assureurs proposent aujourd’hui de belles simulations en ligne pour vous aider à faire le bon choix.

Un excellent outil de transmission patrimoniale

L’assurance-vie vous permet de choisir librement vos bénéficiaires et d’optimiser la transmission de votre capital grâce à une fiscalité avantageuse.

✔️ Hors succession jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire.

✔️ Fiscalité allégée sur les montants transmis au-delà de ce seuil.

✔️ Idéal pour protéger ses enfants ou ses proches sans frais excessifs.

Cet outil de transmission puissant repose sur un élément clé : la clause bénéficiaire.

La clause bénéficiaire, rédigée lors de la souscription, est le document dans lequel vous désignez la ou les personnes qui recevront le capital à votre décès. C’est un droit personnel du souscripteur, absolument fondamental, qui mérite toute votre attention.

Trop souvent, on se contente de remplir la clause standard de l’assureur : « mon conjoint non divorcé, à défaut mes enfants, à défaut mes héritiers ». Bien que pratique, cette formulation ne tient pas toujours compte des situations personnelles et familiales spécifiques.

Sachez qu’il est tout à fait possible d’aller beaucoup plus loin : la clause bénéficiaire peut être personnalisée, afin de répondre à vos objectifs patrimoniaux : avantager certains enfants, protéger un proche vulnérable, équilibrer une succession…

Il est également possible de démembrer la clause bénéficiaire, pour répondre à des besoins encore plus précis, en séparant par exemple l’usufruit et la nue-propriété au profit de bénéficiaires différents.

Chez Investee, nous vous encourageons vivement à prendre le temps de bien rédiger votre clause bénéficiaire, en tenant compte de votre situation et de vos souhaits spécifiques, plutôt que de vous contenter d’une clause « générique ». Cet outil est d’une précision redoutable et peut véritablement faire la différence dans votre stratégie de transmission.

Investir pour ses enfants et préparer leur avenir

Lorsque l’on pense à préparer l’avenir de ses enfants, beaucoup se contentent d’ouvrir un Livret Jeune ou un livret bancaire conseillé par leur banquier. Pourtant, ces solutions sont souvent peu rentables et principalement conçues pour satisfaire les objectifs commerciaux des banques. Avec des taux faibles et une absence d’effet de capitalisation sur le long terme, ces livrets sont loin d’être la meilleure option pour constituer un véritable capital.

Heureusement, d’autres solutions existent pour faire fructifier une épargne et offrir à son enfant un solide coup de pouce à sa majorité. Parmi elles, l’assurance-vie et le Compte-Titres Ordinaire (CTO) se démarquent comme des stratégies bien plus efficaces et performantes.

L’assurance-vie : un outil d’épargne flexible et puissant

L’assurance-vie est l’un des placements les plus populaires pour constituer un capital à destination de ses enfants, notamment grâce à sa souplesse et ses avantages fiscaux :

✔️ Versements flexibles → Vous alimentez le contrat à votre rythme, selon vos capacités financières.

✔️ Effet de capitalisation → Plus le contrat est ouvert tôt, plus l’effet des intérêts composés agit sur la durée, permettant une accumulation optimale du capital.

✔️ Transmission facilitée → À sa majorité, l’enfant récupère la gestion du contrat et peut utiliser les fonds progressivement en fonction de ses besoins.

Cependant, l’assurance-vie n’est pas la seule solution pour préparer l’avenir financier de ses enfants. Une alternative encore plus performante en termes de frais et de flexibilité existe : le Compte-Titres Ordinaire (CTO).

Le Compte-Titres Ordinaire (CTO) : une alternative intéressante

Le CTO permet d’investir en Bourse sans les contraintes des fonds euros de l’assurance-vie. Il offre un accès direct aux actions, ETF et autres supports d’investissement avec des frais souvent plus réduits.

Deux stratégies s’offrent à vous pour investir via un CTO au profit de votre enfant :

1️⃣ Ouvrir un CTO directement à son nom → Dans ce cas, il est recommandé d’investir sur des fonds capitalisants (comme les ETF capitalisants) afin d’éviter l’imposition annuelle sur les gains. Cependant, la fiscalité du CTO étant transparente, cette option peut générer une imposition sur les revenus du mineur.

2️⃣ Ouvrir un CTO à votre nom, puis transmettre les titres à votre enfant à sa majorité → Cette solution permet d’investir librement et d’optimiser la fiscalité lors de la transmission. En effet, en lui donnant les titres plutôt que les liquidités, les plus-values latentes sont neutralisées, ce qui réduit l’impact fiscal.

👉 Quelle option choisir ? Tout dépend de votre stratégie patrimoniale et de vos objectifs à long terme. En combinant assurance-vie et CTO, il est possible de construire une épargne diversifiée, performante et optimisée fiscalement pour garantir à son enfant un bon départ dans la vie.

🔎 Pour aller plus loin : Découvrez les meilleurs CTO pour investir efficacement.

Les éléments clés des meilleures assurances-vie

Les clés pour choisir la meilleure assurance-vie

✔️ Un assureur solide pour sécuriser votre capital.

✔️ Un fonds en euros performant si vous cherchez de la sécurité.

✔️ Des frais réduits  : 0 % sur les versements, 0% sur les arbitrages et des frais de gestion inférieurs à 0,60 %).

✔️ Une large diversité de supports d’investissement (ETF, SCPI, OPCVM, actions…).

✔️ Une gestion 100 % en ligne, fluide et sans paperasse.

✔️ Une option de gestion pilotée à frais réduits si vous souhaitez déléguer.

Découvrez notre sélection des meilleurs contrat d’assurances-vie en gestion libre et les meilleurs contrats d’assurance-vie en gestion pilotée !

Un assureur solide : un critère de sécurité incontournable

L’argent que vous investissez est déposé chez un assureur, et non chez le courtier en ligne par lequel vous passez. Il faut donc choisir un assureur fiable et robuste, capable de garantir la pérennité de votre capital.

Les courtiers en ligne que nous recommandons (Nalo, Linxea, Yomoni…) ne sont que des intermédiaires et travaillent avec des assureurs réputés :

  • Nalo collabore avec Generali, l’un des leaders européens de l’assurance.
  • Linxea propose des contrats gérés par Spirica (Crédit Agricole), Suravenir (Crédit Mutuel Arkéa) et Apicil.
  • Yomoni s’appuie également sur Suravenir.

Un bon fonds en euros pour une épargne sécurisée

Le fonds en euros est l’option privilégiée par les investisseurs recherchant sécurité et stabilité. Il garantit le capital investi et génère des intérêts annuels.

Les critères d’un bon fonds en euros :

  • La solidité de l’assureur.
  • Un rendement compétitif par rapport au marché.
  • Des frais de gestion faibles

💡 Astuce : Certains contrats innovants proposent des fonds en euros boostés, avec une part d’unités de compte pour améliorer le rendement.

Des frais réduits et compétitifs pour maximiser vos gains

Les meilleures assurances-vie sont celles qui minimisent les frais, car ce sont eux qui rognent le plus votre performance sur le long terme.

Chez Investee, on vous conseille de surveiller de près ces trois points clés :

✔️ 0 % de frais sur les versements → votre argent travaille à 100 % dès le premier jour.

✔️ 0 % de frais d’arbitrage → pour modifier la répartition de vos investissements sans être pénalisé.

✔️ Frais de gestion annuels inférieurs à 0,60 % → chaque centième de pourcentage compte sur des horizons de placement longs.

💡 Évitez les contrats des banques traditionnelles, souvent truffés de frais inutiles.

Pour vous aider à y voir clair, nous vous préparons un article dédié sur les principaux frais que vous pouvez rencontrer en assurance-vie.

Une large gamme de supports d’investissement pour diversifier son épargne

Un bon contrat d’assurance-vie doit offrir une large variété d’actifs, pour répondre aussi bien aux profils prudents qu’aux investisseurs dynamiques. Plus vous avez de choix, plus vous pouvez construire une stratégie adaptée à vos objectifs et à votre appétence au risque.

Parmi les supports indispensables à retrouver dans un contrat de qualité :

ETF (fonds indiciels à faibles frais) → Idéal pour suivre les marchés actions et obligataires avec des frais minimaux.

Titres vifs → Pour investir directement dans des actions cotées, entreprise par entreprise comme vous pourriez le faire à travers votre Plan d’Epargne en Actions (PEA) ou votre Compte-Titres Ordinaire (CTO). 

Fonds OPCVM actions et obligataires → Pour une gestion plus diversifiée et pilotée par des gérants professionnels.

Produits structurés → Un bon compromis entre rendement potentiel et protection partielle voir total du capital, selon les scénarios de marché.

Supports immobiliers (SCPI, SCI) → Pour une exposition au marché de l’immobilier, sans les contraintes de la gestion locative directe.

👉 Chez Investee, on vous le répète : un contrat qui ne propose que quelques fonds maisons et un simple fonds en euros ne suffit pas. Vérifiez bien la palette d’actifs disponibles pour vous assurer de pouvoir diversifier efficacement vos placements.

Privilégier les courtiers en ligne

Les courtiers en ligne se distinguent clairement des banques traditionnelles, et ce n’est pas pour rien qu’ils séduisent de plus en plus d’épargnants. Voici leurs atouts majeurs 👇

Des frais bien plus bas, sans frais d’entrée ni frais cachés, pour optimiser vos performances dès le premier euro.

✅ Une transparence totale sur les supports proposés et leurs performances, pour savoir où va réellement votre argent.

✅ Une interface intuitive, qui vous permet de suivre vos investissements en temps réel, où que vous soyez.

✅ Un service client réactif, joignable facilement par téléphone ou chat, pour des réponses rapides et efficaces.

✅ Des démarches simplifiées, 100 % en ligne, sans paperasse inutile, pour gagner du temps.

✅ Des conseils accessibles à travers leurs blogs, newsletters et même sur les réseaux sociaux (LinkedIn, Instagram, Twitter…), pour vous accompagner dans vos décisions.

Gestion pilotée pour ceux qui préfèrent déléguer

La gestion pilotée, c’est la solution idéale pour ceux qui préfèrent déléguer la gestion de leur épargne à des experts, tout en gardant un œil sur la stratégie.

✅ Des solutions en ligne innovantes comme Yomoni, Nalo, Finary, ou encore Goodvest offrent une approche plus accessible et à frais réduits que la gestion sous mandat traditionnelle.

✅ Elles utilisent majoritairement des ETF, pour garantir des frais bas et une diversification optimale, tout en restant fidèles à votre profil de risque.

✅ L’approche personnalisée est au cœur de ces solutions : votre profil d’investisseur (prudent, modéré, ambitieux…) et vos objectifs déterminent la composition et l’évolution de votre portefeuille.

💡 À savoir : la gestion pilotée en ligne coûte en général bien moins cher que la gestion sous mandat des banques traditionnelles, tout en offrant davantage de transparence et de pédagogie.

👉 Chez Investee, on apprécie particulièrement ces acteurs pour leur capacité à rendre la gestion pilotée accessible à tous, tout en restant alignés avec vos valeurs et vos priorités.

Les meilleurs contrats d'assurances-vie

Les meilleurs contrats d’assurance-vie se trouvent sur internet.

Ils comportent peu de frais et un choix très large de supports d’investissement.

Les 3 meilleurs courtiers assurance-vie en gestion libre

Linxea

Des frais parmi les plus bas du marché, des contrats puissants comme Linxea Spirit 2, une interface simple : on vous explique pourquoi Linxea séduit autant d’investisseurs …

MeilleurTaux Placement

MeilleurTaux Placement s’est rapidement imposé comme une référence de l’épargne en ligne. Fort de la notoriété de Meilleurtaux, spécialiste du courtage en crédits depuis …

Les 3 meilleurs courtiers assurance-vie en gestion pilotée

Mon Petit Placement

Depuis sa création en 2017, Mon Petit Placement poursuit une mission simple mais ambitieuse : démoncratiser l’investissement. Dans un univers où l’épargne reste souvent mal orientée …

Les frais de d’assurance-vie : comment éviter les pièges ?

Un iceberg de frais : visibles en surface, cachés en profondeur. Voici la vérité sur les frais de l’assurance-vie.

Lorsque vous souscrivez une assurance-vie, vous pensez souvent aux performances des supports d’investissement… mais avez-vous analysé les frais qui peuvent grignoter une partie de vos gains ? Certains sont bien visibles, d’autres beaucoup plus discrets, mais leur impact sur le long terme peut être considérable.

Les frais sur versement : une pratique obsolète à bannir définitivement

Les frais sur versement, comment ça marche ?
À chaque fois que vous déposez de l’argent sur votre assurance-vie – que ce soit au début ou plus tard, en une fois ou chaque mois – des frais peuvent s’appliquer.
Bonne nouvelle : ils sont généralement visibles, et il n’est pas rare que votre conseiller vous propose une remise.
Selon les contrats, ces frais vont de 0 % à 5 %, mais ils sont souvent négociables

La vraie question ? Est-ce qu’ils ont encore leur place aujourd’hui, à l’heure où de nombreux acteurs en ligne les ont tout simplement supprimés ?

Un frein inutile à la performance de votre épargne

De nombreux contrats proposés par les agences bancaires ou les agents généraux d’assurance appliquent encore entre 1 % et 5 % de frais sur chaque versement. Concrètement, si vous placez 10 000 € sur un contrat avec 3 % de frais d’entrée (droits d’entrée), seuls 9 700 € seront réellement investis et commenceront à travailler. Vous partez donc déjà avec un handicap ! Et souvent, sans que vous vous rendiez vraiment compte, ces 3% sont aussi appliqués sur chaque versements mensuels si des versements programmés ont été mis en place. Au lieu de 100€/mois, c’est 97€/mois investis et ainsi de suite …

Ces frais sont souvent justifiés comme étant leur source de rémunération pour le distributeur. Mais en réalité, ils ne se justifient plus aujourd’hui, notamment face à la montée des contrats en ligne.

La meilleure solution : des contrats à 0 % de frais sur versement

Pourquoi payer pour investir votre propre argent ? Aujourd’hui, les meilleures assurances-vie en ligne proposent 0 % de frais sur versement sans avoir à négocier, comme Linxea Spirit 2, Placement-direct Vie, Yomoni Vie).

Ces solutions vous permettent d’investir 100 % de votre capital sans ponction immédiate, maximisant ainsi votre potentiel de rendement dès le départ. Ne laissez pas des frais d’un autre temps freiner votre épargne. Exigez un contrat à 0 % de frais sur versement et investissez chaque euro avec efficacité.

Les frais de gestion : un impact direct sur vos gains

Les frais de gestion, qu’est-ce que c’est ?
Ce sont des frais prélevés chaque année sur votre contrat d’assurance-vie. Ils servent à rémunérer l’assureur et le distributeur pour le suivi et l’administration de votre contrat.
Mais attention : même s’ils semblent faibles, ces frais peuvent sérieusement grignoter vos gains sur le long terme. D’où l’importance de bien les comparer avant de vous engager.

Des frais trop élevés peuvent ruiner votre performance

Dans les banques traditionnelles et chez les agents généraux, ces frais oscillent entre 0,80 % et 1,20 %.

Sur les contrats en ligne, ils sont bien plus compétitifs : 0,50 % à 0,75 % en moyenne.

Contrairement aux frais sur versementles frais de gestion ne sont pas négociables. Pourtant, ils ont un impact bien plus important sur vos rendements, surtout à long terme.

Exemple concret : l’effet des frais sur 20 ans

Sur un placement de 100 000 € investi pendant 20 ans, avec une performance brute de 5 % par an :

  • Un contrat à 1 % de frais de gestion vous coûtera environ 40 000 € sur cette période.
  • Un contrat à 0,60 % de frais vous coûtera seulement 24 000 €.🔎 Différence : 16 000 € de rendement en moins… juste à cause des frais !

Ces frais élevés ne sont pas anodins : ils grignotent une part importante de vos gains, sans que vous en tiriez un réel bénéfice.

Pourquoi les frais de gestion sont-ils si élevés sur certains contrats ?

Parce qu’ils rapportent gros.
Ces frais, prélevés chaque année sur votre contrat, sont une source importante de revenus pour les assureurs… mais aussi pour les distributeurs (banques, conseillers, courtiers), qui perçoivent en retour des commissions régulières appelées « rétrocommissions ».

Résultat : peu d’acteurs ont intérêt à baisser la facture. Et tant que les clients ne posent pas de questions, ne comparent pas, le système tourne sans faire de vagues. Ils auraient donc tort de s’en priver.

Mais chaque euro de frais ponctionné, c’est un euro de moins qui travaille pour vous sur la durée.

La solution : choisir un contrat avec des frais de gestion inférieurs à 0,75 %

Pour maximiser vos rendements, privilégiez des contrats à frais réduits, comme Linxea Spirit 2, MeilleurTaux Allocation Vie ou Mon Petit Placement.

Prenez quelques minutes pour comparer les frais de votre contrat actuel avec ceux proposés par ces nouveaux acteurs.
Sur 10 ou 20 ans, l’écart de performance peut faire plusieurs milliers d’euros.

CTA : comparez les contrats les moins chargés en frais.

Les frais des unités de compte : un impact direct sur vos rendements

Petit rappel : qu’est-ce qu’une unité de compte (UC) ?
Lorsque vous investissez en assurance-vie, vous avez le choix entre deux grandes familles de supports :
👉 le fonds en euros, sécurisé mais peu rémunérateur,
👉 et les unités de compte (UC), qui regroupent une large variété de placements plus dynamiques : fonds actions, ETF, SCPI, OPCI, etc.

Ces supports ne sont pas garantis en capital, mais permettent d’aller chercher plus de performance sur le long terme


Les frais liés aux UC, comment ça marche ?

Ces frais sont directement prélevés par les sociétés de gestion qui pilotent les supports dans lesquels vous investissez.
Ils peuvent varier fortement, de 0,1 % à plus de 3 % par an, selon le type de support choisi.

Résultat : plus les frais des unités de compte sont élevés, moins il en reste dans votre poche.
Et si on ajoute à cela les frais du contrat d’assurance-vie lui-même, la performance nette peut vite en prendre un coup.

Échelle des frais selon le type d’unités de compte

  • ETF (trackers) : 0,10 % à 0,40 %

  • Fonds actifs : 1 % à 2,5 %

    Ces frais dépendent du type de gestion :
    Les ETF relèvent de la gestion passive : ils suivent un indice (comme le CAC 40) à moindres frais.
    Les fonds actifs tentent de faire mieux que le marché, mais avec des frais plus élevés.

    Dans tous les cas, ces frais sont intégrés à la performance des supports et souvent peu visibles pour l’investisseur final.

Un marché biaisé par les rétrocommissions

Le choix des supports d’investissement proposés par les banques, agents généraux et Conseillers en Gestion de Patrimoine (CGP) n’est pas toujours dicté par votre intérêt, mais souvent par leur propre rémunération.

Une grande partie des frais des fonds actifs, des SCPI et des OPCI sont rétroversés aux distributeurs sous forme de commissions, ce qui les incite à privilégier des placements plus chers, plutôt que les solutions les plus performantes pour vous.

C’est exactement le même mécanisme que pour les frais de gestion des contrats d’assurance-vie : plus les frais sont élevés, plus le distributeur est rémunéré… au détriment de votre rentabilité.

Les solutions pour limiter ces frais et optimiser votre performance

1. Vérifiez toujours les frais courants des supports avant d’investir

Ces frais sont obligatoirement mentionnés dans le DICI (Document d’Informations Clés pour l’Investisseur) et disponibles en ligne sur les sites des sociétés de gestion.

2. Privilégiez les ETF, les supports les moins coûteux

Les ETF (trackers indiciels) offrent une exposition aux marchés à moindre coût et surpassent souvent les fonds actifs sur le long terme.

Les frais d’arbitrage : une flexibilité qui peut coûter cher

L’arbitrage correspond à la modification de l’allocation de votre assurance-vie, c’est-à-dire le fait de déplacer votre capital d’un support à un autre.

Exemples courants d’arbitrage

  • Passer d’un fonds en euros sécurisé à des unités de compte plus dynamiques.
  • Changer d’une unité de compte à une autre pour optimiser sa performance.
  • Réduire son exposition au risque en revenant d’une unité de compte vers un fonds en euros.

Ces ajustements sont stratégiques pour piloter votre investissement… mais ils peuvent engendrer des frais qui réduisent votre rendement.

Les frais d’arbitrage en pratique

Tarification standard des arbitrages : 0 % à 0,50 % par opération, selon les contrats.
Certains contrats (notamment en banque traditionnelle ou chez les agents généraux) offrent 1 arbitrage gratuit par an, puis facturent jusqu’à 0,50 % du montant arbitré pour les suivants.

Sur le long terme, ces frais peuvent peser significativement sur la performance, surtout si vous avez tendance à ajuster fréquemment votre allocation.

Mais attention :
Une assurance-vie n’est pas un compte-titres.
Le but n’est pas d’acheter et vendre chaque semaine, comme on pourrait le faire sur un CTO.

En revanche, 2 à 3 arbitrages par an, pour adapter votre portefeuille à l’évolution des marchés ou de vos objectifs, c’est une bonne pratique.
Cela vous permet de garder le cap sans tomber dans l’excès de mouvement, qui coûte souvent plus qu’il ne rapporte.

La meilleure solution : des arbitrages gratuits

Pour optimiser votre flexibilité sans frais inutiles, privilégiez les meilleurs contrats d’assurance-vie en ligne qui offrent des arbitrages 100 % gratuits, comme Linxea Spirit 2 ou MeilleurTaux Allocation Vie.

Les frais de gestion pilotée : un service qui a un coût, mais pas toujours justifié

La gestion pilotée, aussi appelée gestion sous mandat, permet de déléguer l’investissement de son assurance-vie à des experts. Contrairement à la gestion libre, où l’investisseur choisit lui-même ses supports, la gestion pilotée s’adresse surtout à ceux qui manquent de temps, d’envie ou de connaissances pour gérer activement leur épargne.

Mais ce confort a un prix : des frais de gestion supplémentaires qui peuvent fortement impacter vos rendements à long terme.

Comparatif des frais de gestion pilotée

Banques traditionnelles et banques privées : 2 % à 3 % tout compris
(frais de gestion du contrat + frais internes des supports, souvent des fonds maison)

Fintechs et assurances-vie en ligne : jusqu’à 1,6 % maximum
(gestion pilotée + ETF à faibles frais inclus)

Pourquoi un tel écart ?

Dans les banques traditionnelles ou privées, la gestion pilotée repose souvent sur des fonds maison. Cela signifie que vous payez à la fois des frais sur le contrat, et sur les supports sélectionnés, généralement des fonds actifs coûteux (1,5 % à 2,5 % par an).

Et ce n’est pas tout :
Il est souvent très difficile d’obtenir un vrai comparatif de performances.
Même en interne, les benchmarks sont flous ou inexistants, ce qui rend toute analyse critique quasi impossible pour l’épargnant.

Conclusion Investee :
Soyez vigilant. Avant de confier la gestion pilotée de votre contrat à une banque ou à un conseiller, demandez à voir les performances nettes des années passées, et comparez avec des solutions en ligne plus transparentes et moins chargées.

Les meilleurs contrats en gestion pilotée : moins chers, plus performants

Les meilleures assurances-vie en gestion pilotée sont celles qui adoptent une approche transparente, diversifiée et économique.

Ces solutions offrent :

  • Des frais réduits, autour de 1,6 % tout compris (contre 2 à 3 % en banque traditionnelle).
  • Une allocation sur-mesure, adaptée à votre profil de risque et à vos objectifs.
  • Une approche moderne, utilisant des ETF à frais réduits plutôt que des fonds classiques chargés en frais cachés.

Bon choix : Les meilleurs contrats en gestion pilotée comme Yomoni Vie, Mon Petit Placement.

Un écart de frais énorme entre les contrats d’assurance-vie en ligne vs contrat d’assurance-vie bancaire

Comparer les offres est essentiel : un contrat distribué par une banque ou un Conseiller en Gestion de Patrimoine Indépendant (CGPI) peut cumuler des frais bien plus élevés qu’un contrat souscrit via une banque en ligne ou un courtier spécialisé.

Comparatif :

Type de contratFrais d’entréeFrais de gestionFrais des supports
Banque traditionnelle1 %1 %1,5 %
Contrat en ligne0 %0,6 %0,5 %

Les supports d’investissement dans une assurance-vie

Les fonds monétaires

Les fonds monétaires investissent principalement dans des placements à très court terme, comme les bons du Trésor, les certificats de dépôt ou les billets de trésorerie émis par les banques et entreprises.
Ils visent à offrir une stabilité du capital et une liquidité élevée, avec une performance liée aux taux d’intérêt du marché monétaire.
Ces fonds présentent un risque très faible, mais leur rendement reste généralement modeste.
Ils sont surtout utilisés comme outil de gestion de trésorerie ou comme étape transitoire avant un investissement plus dynamique.

Fonds en euros : sécurité et stabilité

Le fonds en euros est le grand classique des investisseurs prudents… et pour cause.
Il offre une garantie du capital et des intérêts définitivement acquis grâce à l’effet cliquet : chaque année, les gains sont sécurisés et viennent eux-mêmes produire des intérêts l’année suivante (principe des intérêts composés).

C’est un peu le “coussin de sécurité” de votre contrat d’assurance-vie ou de PER : vous savez que quoi qu’il arrive sur les marchés financiers, votre capital ne baissera pas.

Pourquoi choisir un fonds en euros ?

Capital garanti : aucune perte possible, quelle que soit l’évolution des marchés.
Rendement stable : bien que modéré, il suit généralement la tendance des taux d’intérêt.
Liquidité : possibilité de retirer vos fonds à tout moment (hors contraintes spécifiques sur certains contrats comme le PER).

💡 Conseil Investee : même si vous êtes débutant, ne placez pas 100 % de votre épargne sur un fonds en euros. Il sécurise, mais il ne vous enrichira pas sur le long terme. Pensez à diversifier avec des supports en unités de compte.

Composition moyenne d'un fonds en euros (moyenne du marché) :

  • 80 % d’obligations (État et entreprises) 📉 → Sécurisation et rendement régulier

  • 10 % d’actions 📈 → Légère dynamisation du rendement

  • 7 % d’immobilier 🏡 → Diversification et protection contre l’inflation

  • 3 % de produits monétaires 💵 → Stabilité et liquidité

(Source : données moyennes du marché, 2024)

Performances récentes

Avec la hausse des taux d’intérêt, le rendement moyen des fonds en euros a nettement progressé :

  • En 2024 : autour de 3 %, avec des pointes à 4,5 % pour les contrats offrant des bonus de rendement (souvent conditionnés à un pourcentage minimum d’unités de compte).

Les deux grandes familles de fonds en euros

✔️ Classique : 100 % garanti, rendement plus modéré (idéal pour sécuriser son capital).
✔️ Nouvelle Génération : allocation plus dynamique avec une garantie partielle du capital (souvent 97 %), permettant de viser un rendement supérieur.

📌 Exemple concret : sur mon contrat Linxea Spirit 2, le fonds en euros Spirica nouvelle génération a servi 3,8 % en 2024 avec une garantie à 98 % du capital. Une option intéressante pour ceux qui veulent un peu plus de performance sans prendre de risques excessifs.

Unités de compte : dynamiser son capital avec une prise de risque maîtrisée

Les unités de compte, encore appelées UC, sont le moteur de performance de votre contrat d’assurance-vie.

Pour faire simple, les unités de comptes, c’est tout ce qui n’est pas du fond euros.

Les unités de comptes permettent d’investir dans une large palette d’actifs, du moins risqué, le monétaire, au plus risqué les actions ou le private equity, cela avec pour objectif d’obtenir un rendement plus élevé que celui du fonds en euros.

⚠️ Différence clé : à la différence du fonds en euros, le capital n’est pas garanti. La valeur de l’unité de compte évolue à la hausse… comme à la baisse en fonction de l’état du marché. L’assureur garantit seulement le nombre d’unités de comptes.

Mais sur le long terme, bien diversifiées, les UC peuvent être un véritable accélérateur de capital.

Pourquoi choisir les unités de compte ?

Les unités de comptes permettent de répondre à de nombreux objectifs :

Diversification : accès à plusieurs classes d’actifs, pour lisser le risque et profiter de différentes opportunités de marché.
Rendements potentiels plus attractifs : particulièrement sur des horizons de placement longs termes (8-10 ans et plus).
Adaptation à votre profil : que vous soyez prudent, équilibré ou offensif, il existe des UC pour chaque niveau de tolérance au risque.

💡 Conseil Investee : commencez par déterminer votre horizon d’investissement et votre tolérance au risque. Cela évitera les mauvaises surprises lors des fluctuations de marché.

Il existe de nombreuses unités de comptes.

Pour profiter pleinement de tout ce que peut offrir l’assurance-vie, vous devez choisir un contrat d’assurance-vie offrant un grand nombre d’unités de comptes. Les contrats recommandées par Investee peuvent aller jusqu’à 700 unités de comptes (Exemple : LINXEA).

Les fonds monétaires

Les fonds monétaires investissent principalement dans des placements à très court terme, comme les bons du Trésor, les certificats de dépôt ou les billets de trésorerie émis par les banques et entreprises.
Ils visent à offrir une stabilité du capital et une liquidité élevée, avec une performance liée aux taux d’intérêt du marché monétaire.
Ces fonds présentent un risque très faible, mais leur rendement reste généralement modeste.
Ils sont surtout utilisés comme outil de gestion de trésorerie ou comme étape transitoire avant un investissement plus dynamique.

👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

Les fonds monétaires sont un peu la “salle d’attente” de l’investissement : votre argent y reste en sécurité, prêt à être mobilisé rapidement.
Je les utilise rarement comme placement de long terme, mais plutôt comme solution temporaire quand je veux sécuriser une somme avant de la réinvestir.
Avec la remontée des taux, leur rendement est redevenu plus intéressant qu’il y a quelques années. Par exemple début 2024, les taux tournaient encore autour des 4%. Aujourd’hui, on est plutôt autour des 2%.

Les fonds obligataires

Les fonds obligataires investissent principalement dans des obligations émises par des États ou des entreprises, afin de générer des revenus réguliers et/ou de préserver le capital sur un horizon défini.
On distingue trois grandes familles : les fonds obligataires datés, qui ont une échéance fixe et visent un rendement connu à l’avance (de plus en plus populaires depuis la remontée des taux) ; les fonds obligataires ouverts (OPCVM gérés activement), où le gérant sélectionne et renouvelle en permanence le portefeuille ; et les ETF obligataires, qui répliquent un indice obligataire avec des frais réduits.
Ces supports présentent un risque modéré, lié à l’évolution des taux d’intérêt et à la qualité de l’émetteur.
Ils sont souvent utilisés pour diversifier un portefeuille, sécuriser partiellement une allocation ou profiter d’un contexte de taux élevés.

👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

Les fonds obligataires sont pour moi un chaînon essentiel entre sécurité et performance.
J’apprécie particulièrement les fonds datés, car ils apportent de la visibilité sur le rendement et l’horizon de placement — un atout en période de taux élevés.
Les ETF obligataires restent intéressants pour diversifier à faible coût, tandis que les fonds gérés activement peuvent être pertinents si le gérant sait naviguer les cycles de taux.
Attention toutefois : le risque obligataire existe bel et bien. Lors de la forte remontée des taux mi-2022, les porteurs de fonds obligataires ont subi une baisse conséquente, d’autant plus marquée que cette année-là a également été difficile pour les actions. C’est un scénario rare, car habituellement, l’une de ces deux classes d’actifs compense l’autre en période de turbulences.
En résumé : un outil à ne pas négliger, surtout pour les profils équilibrés ou prudents qui veulent sortir du tout-fonds en euros.

Les fonds immobiliers

Les fonds immobiliers permettent d’investir dans la pierre sans avoir à gérer directement un bien physique.
Ils se déclinent principalement en SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) spécialisées dans l’immobilier locatif, OPCI (Organismes de Placement Collectif Immobilier) qui combinent immobilier et actifs financiers pour plus de liquidité, et SCI (Sociétés Civiles Immobilières) logées dans les contrats d’assurance-vie, souvent orientées vers la diversification et la mutualisation des risques.
Ces supports offrent un rendement généralement supérieur aux placements sécurisés, avec une volatilité plus faible que les actions, mais ils restent soumis aux cycles du marché immobilier et à la variation des revenus locatifs.
Ils sont souvent utilisés pour générer des revenus réguliers, diversifier un portefeuille ou profiter de l’effet protecteur de l’immobilier sur le long terme.

👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

Les fonds immobiliers sont un excellent outil pour intégrer l’immobilier à son assurance-vie sans les contraintes de la gestion locative.
J’apprécie particulièrement les SCPI de bureaux diversifiés ou spécialisées dans des secteurs porteurs comme la santé. Les SCI en assurance-vie sont aussi très intéressantes pour lisser la performance grâce à la mutualisation et aux arbitrages internes.
Attention néanmoins : comme tout investissement immobilier, la valeur des parts et les revenus peuvent baisser, notamment en période de ralentissement économique ou de hausse des taux, comme on l’a vu récemment avec l’ajustement des prix de l’immobilier d’entreprise.
Bien intégrés dans une allocation équilibrée, ces supports restent pour moi un pilier de diversification dans une stratégie patrimoniale long terme.

Les fonds actions

Les fonds actions regroupent plusieurs formes d’investissement en bourse, allant des OPCVM actions (fonds gérés activement par des professionnels) aux ETF actions (fonds indiciels répliquant un indice boursier à faibles frais), en passant par les titres vifs (actions).
Ils permettent de devenir copropriétaire d’entreprises cotées et de profiter de leur potentiel de croissance, en contrepartie d’une volatilité parfois importante.
Les OPCVM actions cherchent à battre un indice de référence grâce à la sélection active des titres, tandis que les ETF se contentent de reproduire fidèlement la performance d’un indice donné.
Ces supports sont destinés aux investisseurs cherchant un rendement potentiellement élevé sur le long terme, tout en acceptant un risque de perte en capital.

👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

Les fonds actions sont le moteur de croissance d’un portefeuille à long terme.
J’utilise souvent les ETF actions pour leur simplicité, leur transparence et leurs frais réduits, tout en intégrant quelques fonds gérés activement sur des thématiques spécifiques (technologie, santé, énergies propres).
Les titres vifs peuvent avoir leur place dans une allocation, mais ils exigent du temps, de l’expertise et une réelle discipline pour ne pas céder aux émotions. Sur les meilleurs contrats, vous aurez généralement accès à une sélection d’actions, souvent celles qui composent au minimum le CAC 40.
Attention : les actions peuvent connaître de fortes baisses à court terme, mais sur un horizon de 8 à 10 ans et plus, elles restent l’une des classes d’actifs les plus performantes, à condition de rester investi même pendant les tempêtes boursières.

Les produits structurés

Les produits structurés sont des placements financiers créés sur mesure par les banques ou sociétés de gestion, combinant généralement un actif sous-jacent (indice boursier, panier d’actions…) et un mécanisme de protection partielle ou totale du capital.
Ils offrent un rendement potentiel défini à l’avance, souvent conditionné à l’évolution de l’actif sous-jacent sur une durée donnée.
Certains produits structurés incluent un effet cliquet, qui permet de sécuriser les gains à intervalles réguliers, ou une barrière de protection qui limite les pertes si le marché baisse modérément.
En contrepartie, leur fonctionnement est plus complexe que celui des fonds classiques et ils présentent un risque en cas de forte chute des marchés.

👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

Les produits structurés peuvent être un complément intéressant dans une allocation, surtout pour les investisseurs qui recherchent un compromis entre rendement et protection partielle du capital.
J’apprécie leur capacité à générer des performances même en marché neutre ou légèrement baissier, mais il faut bien comprendre les conditions exactes de remboursement et les scénarios défavorables possibles.
Attention : en cas de forte correction boursière dépassant la barrière de protection, les pertes peuvent être importantes, comme pour un investissement actions classique.
Pour ma part, je les utilise de façon ciblée, sur des horizons précis, et uniquement lorsque les conditions de marché rendent le couple risque/rendement attractif.

Le private equity

Le private equity désigne l’investissement dans des entreprises non cotées en bourse, souvent pour financer leur création, leur développement ou leur transmission.
Accessible via des fonds spécialisés (FCPR, FPCI…) ou directement en tant qu’investisseur, il offre un potentiel de rendement élevé, mais avec un horizon d’investissement long et une liquidité très faible.
Dans un contrat d’assurance-vie, le private equity prend généralement la forme de parts de fonds logées en unités de compte, avec une diversification sur plusieurs sociétés.
Ce placement comporte un risque important : la valeur des participations peut fortement fluctuer et certaines entreprises peuvent échouer.

👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

Le private equity est une classe d’actifs passionnante, mais aussi exigeante.
Personnellement, je préfère y investir en direct et de manière très sélective, sur des projets ou entreprises que je peux analyser en profondeur, plutôt que via un contrat d’assurance-vie — à mon sens, ce n’est pas l’enveloppe la plus adaptée.
Attention à l’effet de mode actuel : l’engouement massif pour le private equity risque d’entraîner de mauvaises surprises dans les prochaines années, surtout sur des fonds trop chargés en frais ou survalorisés.
Pour moi, c’est un placement à réserver à ceux qui acceptent un risque élevé, un horizon long et qui savent faire preuve de patience… et de prudence.

 📌 Exemple concret : sur mon contrat Linxea Spirit 2, j’ai combiné un ETF MSCI World (exposition mondiale aux actions), une SCPI diversifiée (rendement locatif), et un fonds obligataire prudent pour lisser la volatilité. Résultat : un portefeuille équilibré et adapté à mon horizon long terme.

Déléguer ou bâtir seul son allocation d’actifs : quel mode de gestion choisir ?

Lorsque vous ouvrez un contrat d’assurance-vie, vous devez choisir un mode de gestion en fonction de votre niveau d’implication et de vos connaissances financières.
Deux grandes approches existent : la gestion libre et la gestion pilotée.
Chacune a ses atouts et ses limites, et le choix dépendra surtout de votre profil d’investisseur, de votre temps disponible et de votre appétence pour la finance.

Gestion libre : autonomie totale et personnalisation

La gestion libre vous permet de construire votre propre portefeuille d’investissement en choisissant vous-même vos supports (fonds en euros, unités de compte, ETF, SCPI, actions…).

Vous êtes seul maître à bord, ce qui implique une grande liberté mais aussi une certaine responsabilité.

Avantages de la gestion libre

✅ Aucun frais supplémentaires liés à un service de gestion.
Contrôle total sur la répartition de vos investissements.
✅ Possibilité d’optimiser votre stratégie selon votre analyse du marché.

Inconvénients de la gestion libre

❌ Demande des connaissances financières pour sélectionner les meilleurs supports.
❌ Nécessite du temps et un suivi régulier pour ajuster l’allocation.
❌ La gestion émotionnelle est plus délicate lors des fluctuations de marché.

💡 Pour qui ?

La gestion libre est idéale pour les investisseurs autonomes, disposant de temps pour suivre leurs placements et souhaitant éviter les frais supplémentaires.

👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

Dans mes contrats d’assurance-vie, je privilégie la gestion libre pour sélectionner moi-même mes fonds.
J’utilise souvent :

  • Des ETF indiciels pour la performance long terme à faibles frais (gestion passive).

  • Des fonds actifs sur certaines thématiques (santé, énergies renouvelables…) pour diversifier.

En revanche, pour mon PEA, j’ai opté pour une gestion pilotée afin de profiter de l’expertise d’un gérant tout en me libérant du suivi quotidien.

Gestion pilotée : simplicité et expertise professionnelle

Si vous manquez de temps ou si vous n’êtes pas à l’aise pour construire vous-même votre portefeuille, la gestion pilotée est une excellente option.
Vous déléguez vos placements à des experts, qui investissent et ajustent en fonction de votre profil de risque et de vos objectifs.

Avantages de la gestion pilotée

✅ Aucune intervention requise : la gestion est automatisée.
✅ Allocation optimisée selon l’évolution du marché.
✅ Moins d’erreurs émotionnelles grâce à une prise de décision rationnelle.

Inconvénients de la gestion pilotée

❌ Des frais de gestion supplémentaires (0,2 % à 1 %/an pour la gestion, hors frais des supports).
❌ Moins de flexibilité : vous ne choisissez pas directement vos supports.

La nouvelle génération de gestion pilotée à moindre coût

Des acteurs comme Yomoni, ou Nalo utilisent des ETF à faibles frais et une approche algorithmique pour réduire les coûts, tout en conservant un suivi humain.

🔹 Frais réduits : environ 1,6 % tout compris (gestion + supports), contre 2 à 3 % pour une banque traditionnelle.
🔹 Diversification automatique selon votre profil de risque.
🔹 Rééquilibrages réguliers pour maximiser la performance dans le temps.

👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

Si vous débutez ou si vous voulez investir sans vous en occuper, la gestion pilotée moderne est une excellente porte d’entrée.

Combiner gestion libre et gestion pilotée : la stratégie hybride

Tous les contrats ne le permettent pas, mais les meilleurs contrats d’assurance-vie offrent la possibilité de mixer les deux approches.
Dans les faits, vous pouvez :
✔️ Placer une partie en gestion libre pour vos choix personnels (fonds euros, SCPI, ETF…).
✔️ Laisser l’autre partie en gestion pilotée pour un suivi automatisé et expert.

Pourquoi c’est intéressant ?

  • Vous conservez le contrôle sur une partie de votre épargne.

  • Vous bénéficiez de l’expertise professionnelle sur l’autre.

  • Vous réduisez votre stress tout en conservant un potentiel de performance élevé.

Exemple concret

Sur un contrat haut de gamme comme Linxea Spirit 2, vous pouvez répartir :

  • 50 % en gestion pilotée sur un profil équilibré.

  • 50 % en gestion libre avec vos propres choix d’ETF et de SCPI.

La fiscalité avantageuse de l’assurance-vie

L’assurance-vie est l’un des rares placements en France à bénéficier d’une fiscalité aussi souple et avantageuse.
Grâce à un régime d’imposition spécifique, vous pouvez réduire significativement vos impôts sur les gains… à condition de bien comprendre les règles.

Cette fiscalité dépend principalement :

  • du type de contrat (mono-support ou multi-supports)

  • de la date de vos versements

  • et surtout de la durée de détention

Comment optimiser la fiscalité de votre assurance-vie ?

✔️ Conservez votre contrat plus de 8 ans pour profiter d’un abattement annuel sur vos retraits :
➡️ 4 600 € de gains exonérés d’impôt pour une personne seule
➡️ 9 200 € pour un couple soumis à imposition commune

✔️ Limitez les retraits inutiles : tant que l’argent reste investi, vos gains ne subissent pas d’imposition.

✔️ Privilégiez les arbitrages internes : vous pouvez changer de supports (ex. passer d’un fonds en euros à un ETF) sans déclencher d’impôt.


👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

Pensez à ouvrir votre assurance-vie le plus tôt possible, même avec un faible montant. Les 8 ans commencent à courir à partir de la date d’ouverture, pas de vos versements ultérieurs.

Les prélèvements sociaux (17,2 %) : à ne pas oublier

Les prélèvements sociaux (PS) s’appliquent sur tous les gains de votre contrat, quel que soit le régime fiscal choisi.
Le taux est fixé à 17,2 % depuis le 1er janvier 2018.

📌 Quand sont-ils prélevés ?

  • Sur un fonds en euros : chaque année, au moment de l’inscription des intérêts.

  • Sur un contrat multi-supports : uniquement lors d’un retrait ou à l’échéance du contrat.

Quelle fiscalité en cas de retrait (rachat) ?

Seule la part de gains dans votre retrait est imposée (le capital initial n’est pas taxé).

Avant 8 ans

  • Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) : 12,8 % + 17,2 % de PS

  • Ou option pour l’Impôt sur le Revenu (si plus avantageux selon votre tranche marginale)

Après 8 ans

  • Gains jusqu’à 4 600 € / 9 200 € ➡️ Exonérés

  • Au-delà :

    • 7,5 % (si versements ≤ 150 000 €)

    • 12,8 % (au-delà de 150 000 €)

👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

Si votre revenu fiscal de référence est inférieur à 25 000 € (célibataire) ou 50 000 € (couple), vous pouvez demander une dispense de prélèvement à la source sur vos gains.

L'assurance-vie, un outil de transmission patrimoniale unique

L’assurance-vie n’est pas seulement un placement pour faire fructifier votre épargne : c’est aussi un véritable outil de transmission patrimoniale.
Elle offre une grande liberté dans la désignation des bénéficiaires et une fiscalité avantageuse en cas de décès, ce qui en fait un instrument incontournable pour organiser la transmission de votre patrimoine.

Contrairement à la majorité des placements soumis aux règles classiques de succession, les capitaux d’assurance-vie ne font pas partie de la succession légale (dans la limite des primes versées sans exagération manifeste).
Cela signifie que vous pouvez transmettre hors héritage et à qui vous voulez — tout en bénéficiant d’un régime fiscal allégé.

👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

Même dans ma propre famille, j’ai vu des erreurs coûteuses : au lieu de rédiger une clause permettant de transmettre les contrats directement aux enfants, le bénéfice est revenu au conjoint… alors qu’il n’avait pas besoin de ces fonds.
Et je l’ai vu aussi chez des clients : des familles qui ont dû payer des droits de succession énormes — parfois plusieurs centaines de milliers d’euros — alors qu’une assurance-vie correctement pensée aurait pu réduire, voire annuler, cette facture.
Mon conseil : dès l’ouverture de votre contrat, prenez le temps de rédiger et vérifier votre clause bénéficiaire. Dans certains cas, il peut être pertinent d’envisager la clause bénéficiaire démembrée, qui permet d’optimiser la transmission entre usufruitier et nus-propriétaires.
Ce n’est pas la partie la plus excitante de l’investissement, mais c’est l’une des plus stratégiques pour protéger vos proches et transmettre votre capital dans les meilleures conditions fiscales.

Avantages fiscaux de l'assurance-vie en cas de décès

Sommes versées avant 70 ans

Chaque bénéficiaire bénéficie d’un abattement de 152 500 € sur les capitaux transmis.
Au-delà de cet abattement :

  • Taxation à 20 % jusqu’à 700 000 €

  • Puis à 31,25 % pour la fraction excédentaire.

Sommes versées après 70 ans

  • Abattement global de 30 500 € (tous bénéficiaires confondus, hors conjoint/partenaire PACS exonérés).

  • La plus-value générée reste totalement exonérée de droits de succession, ce qui permet d’optimiser la transmission tout en investissant après 70 ans.

Exemple concret

Vous versez 200 000 € sur votre assurance-vie avant vos 70 ans et désignez deux bénéficiaires.

  • Chacun reçoit 100 000 €, totalement exonérés grâce à l’abattement de 152 500 €.

  • Aucune fiscalité ne s’applique, même si le contrat a généré des intérêts.

Prenez le temps de bien rédiger la clause bénéficiaire de votre contrat d'assurance-vie

La clause bénéficiaire est le cœur stratégique de votre assurance-vie.
Elle doit être claire, personnalisée et mise à jour régulièrement en fonction des changements familiaux (mariage, divorce, naissance, décès).
Une clause bien rédigée permet d’éviter tout litige et de maximiser les avantages fiscaux pour les personnes que vous souhaitez protéger.

Bon à savoir

  • Vous pouvez désigner n’importe qui : conjoint, enfants, amis, associations…

  • Vous pouvez prévoir une clause par paliers (si le premier bénéficiaire est décédé, le capital revient à un second désigné).

  • La désignation peut se faire dans le contrat ou par testament, pour plus de souplesse.

👤 L’avis de Paul, fondateur d’Investee

  • Diversifiez vos contrats pour optimiser les abattements fiscaux (ex. : un contrat par bénéficiaire principal).

  • Anticipez en répartissant intelligemment les sommes en fonction des objectifs patrimoniaux et familiaux.

  • Faites vérifier votre clause par un conseiller patrimonial ou un notaire pour éviter toute imprécision.

FAQ complète sur l'assurance-vie

Peut-on investir en SCPI via une assurance-vie ?

Oui, les meilleurs contrats d’assurance-vie permettent d’intégrer comme unités de comptes des SCPI. Cela offre une fiscalité avantageuse par rapport à l’achat en direct car les loyers vont capitaliser, mais souvent avec moins de choix et des frais supplémentaires car vous cumuler les frais de la SCPI et du contrat d’assurance-vie.

Le contrat Linxea Spirit 2 propose un large choix de SCPI avec des frais de gestion réduits. Ouvrir un Linxea Spirit 2.

Les ETF sont-ils accessibles dans une assurance-vie ?

Oui, les meilleurs contrats d’assurance-vie permettent d’intégrer comme unités de comptes des ETF. Cela peut vous permettre de diversifier à moindre coût, idéal pour ceux qui veulent une stratégie passive et long terme. Vérifier le guide des supports de votre contrat. Si votre établissement n’en propose pas, regardez les offres de Linxea Spirit 2 et de MeilleurTaux Allocation Vie, nous sommes certains que vous trouverez votre bonheur. 

L’assurance-vie est-elle adaptée pour investir sur le court terme ?

Non, l’assurance-vie s’envisage plutôt sur un horizon moyen-long terme. c’est avant tout un placement long terme. Si vous avez un horizon court terme, privilégiez des placements plus liquides chez Fortuneo comme des livrets ou des supports monétaires sur un Compte-Titres-Ordinaire (CTO).

Peut-on mettre un contrat d’assurance-vie au nom d’un enfant ?

Oui, c’est non seulement possible, mais aussi vivement recommandé.
Ouvrir une assurance-vie au nom de son enfant permet de lui constituer un capital pour financer ses études, l’aider à acheter son premier logement ou à démarrer dans la vie. Les parents restent maîtres du contrat et gèrent les placements jusqu’à la majorité.

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Et pour maximiser le rendement sur le long terme tout en réduisant les frais, pensez aussi au Compte-Titres Ordinaire (CTO) avec des fonds capitalisants. Vous éviterez ainsi la fiscalité annuelle sur les gains et profiterez pleinement de l’effet des intérêts composés.
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Quels sont les risques réels d’une assurance-vie ?

Sur le fonds en euros, le risque est quasi nul (hors faillite de l’assureur). Sur les unités de compte, il existe un risque de perte en capital lié aux marchés financiers. La clé : diversifier et investir selon son profil de risque.

Peut-on perdre l’avantage fiscal si on change d’assureur ?

En règle générale, oui : changer d’assureur implique de clôturer votre contrat actuel et d’en ouvrir un nouveau, ce qui réinitialise la durée fiscale. Mais il faut nuancer :
📌 Si votre contrat est ancien, peu performant et avec des frais élevés, le rachat total pour passer à un contrat moderne, riche en unités de compte et à frais de gestion réduits, peut largement compenser la perte temporaire de l’avantage fiscal.

💡 Bon à savoir : Il existe une possibilité de transfert de contrat au sein du même assureur tout en conservant l’antériorité fiscale… mais en pratique, c’est assez rare et souvent complexe à mettre en œuvre.

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L’assurance-vie est-elle toujours intéressante après 70 ans ?

Oui, mais l’avantage fiscal en transmission est moins généreux après 70 ans.
Il reste toutefois intéressant : vous pouvez toujours investir et transmettre les intérêts générés totalement exonérés d’impôt, ce qui peut représenter une somme significative si la période entre vos 70 ans et votre décès est longue.
📌 Au-delà, seuls 30 500 € de versements sont exonérés, tous bénéficiaires confondus — mais les gains restent hors droits de succession.

💡 Astuce Investee : Même après 70 ans, un contrat performant comme Linxea Spirit 2 peut continuer à faire fructifier votre capital dans des conditions optimales.

Peut-on gérer soi-même son assurance-vie sans conseiller bancaire ?

Absolument, les contrats d’assurance-vie en ligne permettent une gestion libre, avec un accès direct à un large choix de supports d’investissement, souvent à des frais bien plus compétitifs que ceux des banques traditionnelles.

Chez Investee, nous croyons fermement que vous pouvez prendre en main vos investissements, sans dépendre des recommandations d’un conseiller bancaire ou d’un intermédiaire dont les intérêts ne sont pas toujours alignés avec les vôtres. Notre rôle est de vous donner les clés pour investir seul… mais mieux.

💡 Astuce Investee : Un contrat comme Linxea Spirit 2 vous offre une plateforme claire, plus de 700 supports disponibles, et des frais réduits pour maximiser la performance de votre épargne.

Quelle part de mon patrimoine placer en assurance-vie ?

Il n’y a pas de règle unique et chaque cas est spécifique.

Quels contrats d'assurance-vie privilégier en 2025 ?

En 2025, trois contrats se démarquent clairement :

  • Linxea Spirit 2 et MeilleurTaux Allocation Vie : idéaux pour ceux qui veulent des frais parmi les plus bas du marché et un très large choix de supports (fonds euros, unités de compte, ETF, SCPI…) en gestion libre.

  • Mon Petit Placement : parfait pour les débutants ou ceux qui veulent déléguer, grâce à une gestion conseillée claire et accessible.

💡 Astuce Investee : Le meilleur contrat, c’est celui qui correspond à votre profil et vos objectifs. Rien n’empêche d’en ouvrir plusieurs pour combiner gestion libre et gestion conseillée.

Les informations présentées sur Investee sont fournies à titre informatif et ne constituent pas un conseil en investissement. Tout investissement comporte un risque de perte en capital, et les performances passées ne préjugent pas des performances futures.